Liste des commerçants présents Rue de Laborde
– Atelier pure laine et lin Perche
– Atelier Timoteo Vitraux
– Blue Moon
– Boucherie Saint Jean
– Brod’eure
– CETA Concervatoire de l’Abeille
– Champagne Dumont
– Chapeaux et Costumes
– Cidrerie Traditionnelle du Perche
– Concessionnaire Hakaweek
– Confrérie
– Confrérie des Cèpes
– Crêpe Nadette
– Domaine du Bois Landry
– Douceur Arc en ciel
– Dumont Corine
– Duris
– Espace art de verre
– Food Truck Cuisine Traditionnelle
– Friterie
– Fromage de chèvres
– Gaec de la Geveuse
– Glace Art
– Gourmandise d’Anlou
– Gourmetruck
– La Bonne nourriture écologique
– La Ferme de l’Epinay
– La Maison Ferre
– La Roulotte du Terroir
– Les Cadres Noirs perchrons
– Les Noblatines de Marie
– Les Ruchers du Perche
– Les Vignobles Vincent Guindeuil
– Madelaine
– Maheux
– Miel
– Peintre
– Poule de Luxe
– Poules plein air
– Roses de Chartres
– Sandrine Confiture
– Saperlipopette
– Saveur D’antan
– Secret de Miel
– Sologne autruches
– Toute Griffe
– Un autres regard des fleurs
Les festivités
Programme et plans – ce qu’il s’est passé
André Citroën: l’aventure d’un homme Episode 1
La marque emblématique Citroën, rayonne depuis 1938 au dessus de La Ferté-Vidame. André Citroën, créateur de génie d’un des fleurons de l’automobile française, fut visionnaire à bien des égards. Nous reviendrons sur cette aventure dans les prochains jours. Mais qui était cet homme dont le physique engendre de la sympathie ?
Né le 5 février 1878 à Paris dans le 9ème arrondissement, il est décédé le 3 juillet 1935 à Paris 16ème. Ingénieur polytechnicien, pionnier de l’industrie automobile, il fonda l’empire Citroën en 1919.
André est le 5ème et dernier enfant de Lévie Citroën, diamantaire juif hollandais, émigré à Paris en 1873, et de Masza Kleinman, juive polonaise originaire de Varsovie. L’arrière grand-père d’André, dénommé Roelof, est un marchand d’agrumes en Hollande. En 1810 lorsque Napoléon 1er annexe le Royaume de Hollande, les juifs néerlandais sont soumis au code Napoléon et doivent choisir un nom pour leur identification. Roelof choisit donc de se faire appelé Limoenman (Homme Citron).
Son fils, Barend, grand-père d’André ne prend pas la suite des affaires de son père et se tourne vers le négoce de joyaux. Il francise son nom progressivement en Limoenman Citron puis en Citroen sans le tréma.
En 1884 un terrible évènement marquera à vie le jeune André qui n’est alors âgé que de 6 ans, le suicide de son père Lévie qui se jette de l’appartement familial. En effet Lévie c’était lancé dans des spéculations à risques dans une mine de diamant en Afrique du Sud. La banqueroute pèse sur ses épaules, et, malheureusement il met fin à ses jours. André et ses ainés seront donc élevés par leur mère Masza Citroen.
Adolescent, notre jeune héros entre au Lycée Condorcet sous le nom de Citroën avec un tréma. Brillant élève, en particulier pour les sciences et les techniques, il intègrera en 1898 la prestigieuse école Polytechnique. Désormais diplômé de l’un des fleurons de l’enseignement français, il peut désormais prendre un chemin qui le dirigera vers l’aventure de l’industrie Française.
Nous devons retenir qu’André, dés son plus jeune âge, fut particulièrement influencé par 2 choses. Premièrement la construction de la Tour Eiffel en 1889, ainsi que la lecture de l’œuvre avant-gardiste de Jules Verne. C’est à cette époque que le jeune garçon décidera de devenir ingénieur et industriel.
Nous vous donnons rendez-vous dans les prochains jours pour la suite des aventures d’André Citroën.
André Citroën: l’aventure d’un homme Episode 2
Sortie de l’école polytechnique, André Citroën est désormais maître de son destin. Cependant, suite à la mort de sa mère, Masza, qui ne c’était jamais vraiment remise du décès de son époux, qui rappelons le c’était suicidé lorsque André était encore tout jeune enfant, le jeune homme, déprimé vie une sorte de traversée du désert. Il est invité à se rendre chez sa sœur en Pologne.
Ce voyage, est l’un des évènements majeurs, dont les conséquences seront essentielles dans le cadre de la création de la firme aux deux chevrons. Nous sommes en 1900 et André profite de ce séjour en famille pour visiter la région. La rencontre avec son beau-frère est primordiale, puisqu’en effet, ce dernier qui gère une entreprise à un client qui à mis au point un procédé d’engrenages aux dents taillés en V. André Citroën, en visionnaire avertis voit ici tout l’intérêt de ce processus et surtout l’opportunité de lancer sa propre entreprise. « L’industriel en devenir » achète la licence qui était à l’époque détenu par les Russes. D’un point de vue technique, ce système d’engrenages en V permettait de transmettre des puissances importantes tout en ayant un fort rapport de réduction de l’arbre de sortie. En terme moins savant, les engrenages à dentures hélicoïdales contribuent à un contact prolongé des dents et surtout assurent un plus grand silence durant le fonctionnement par rapport aux engrenages à taille droite et ceci grâce à un frottement plus faible. Toutefois le processus à un inconvénient notable, il induit des efforts axiaux importants dans les paliers.
Le génie d’André Citroën sera la création de la double denture en chevrons. Cette découverte permettra de compenser ces fameux efforts axiaux. De retour en France et aidé financièrement par le banquier Goldfeder, Citroën lance son entreprise. Ce sera le début de l’une des grandes aventures industrielles de l’époque.
Obligé de terminer sa dernière année à Polytechnique et de faire son service militaire au 31ème régiment d’artillerie du Mans, André est amené à reporter ses projets de développement industriel.
En 1912, âgé de 35 ans notre industriel s’associe avec André Boas et Paul Hinstin et créé la société « Citroën, Hinstin et Cie », entreprise de fabrication d’engrenages et en particuliers les fameux engrenages à chevrons en V. L’usine est d’abord installée dans le Xème Arrondissement de Paris puis migre rapidement au 31 quai de Grenelle dans le XVème à côté de l’usine des frères Mors, près du quai de Javel. L’entreprise change de nom, elle est rebaptisée « Société Anonyme des engrenages Citroën ». Le logo de la marque sera un double V renversé symbolisant les doubles dentures en chevrons de ses engrenages. Ce logo restera dans les anales, puisqu’il sera repris lorsque Citroën créera en 1919 la firme automobile dont nous fêterons les 100 ans dans quelques jours.
Parallèlement, entre 1906 et 1914 il est appelé au chevet de la société automobile Mors qui est en grande difficulté financière. André sera ainsi nommé directeur général. Il réorganise l’entreprise de A à Z, il double ainsi la production en 10 ans. En 1908 l’entreprise produisait 300 automobiles, elle atteint le chiffre de 800 cinq ans plus tard. Dés cette époque, le second évènement fondamentale après celui de la découverte de l’engrenage à double chevrons en V est le voyage qu’effectue André Citroën aux Etats-Unis. Il visite l’usine Ford près de Détroit. Dans cette dernière est appliqué le Taylorisme qui deviendra le Fordisme. Le concept de cette théorie est très simple : « Il s’agit de la démocratisation des biens de production industrielles fabriqués en grande série à moindre coût de revient. ». De retour en France, Citroën applique les méthodes de travail découvertes chez Henri Ford aux Etats-Unis. La pratique du Taylorisme ou Fordisme permettra ainsi à notre héros de créer l’un des plus beaux fleurons industriels d’après guerre. Nous vous proposons de vous retrouver la semaine prochaine pour de nouvelles aventures, nous aborderons Citroën sous un autre angle, celui de l’industriel participant à l’effort de guerre.
André Citroën: l’aventure d’un homme Episode 3
Le 28 juillet 1914, partout en France les habitants apprennent le début de l’un des conflits les plus sanglants de l’histoire. Le 1er août, le tocsin retenti à travers chaque village afin d’annoncer à la population l’ordre de mobilisation générale.
Outre l’horreur de ce conflit qui restera sans précédents dans les annales de l’histoire, ce fut également le premier conflit industriel de l’histoire. Les grands industriels français participeront à l’effort de guerre.
André Citroën est mobilisé comme lieutenant d’artillerie sur le front. Rapidement il est en mesure d’analyser la pénurie d’obus sur les champs de bataille. En effet, tel que l’avait prévu les stratèges, le conflit ne devait pas durer et la quantité de munitions prévu n’était pas en mesure d’être suffisante lorsque les responsables politiques furent en capacité d’appréhender l’immense boucherie qui se profilait à l’horizon.
André Citroën qui avait dirigé, comme nous l’évoquions lors de notre précédent épisode, les entreprises Mors et surtout créer son usine de fabrication d’engrenages avant guerre, propose de mettre ses compétences au service des différents ministères et notamment celui de la guerre. En véritable patriote français, il propose la construction d’une immense usine quai de Javel à Paris dans le XVème arrondissement. Il peut ainsi développer un outil industriel qui sera adapté à produire une très grosse quantité d’obus. Les nouvelles méthodes de productions et de management qu’il avait acquis lors de son voyage chez Henri Ford à Détroit produiront immédiatement leurs effets.
En 1915 les usines Citroën produisent 5000 obus par jour, en 1918 ce sont plus de 40 000 unités par jour qui sortiront des chaines d’usinage et d’assemblage. Au sortir du conflit, l’expérience d’usinage de ces obus et surtout les nouvelles méthodologies de production employées, permettront à André Citroën de les transposer sur ses usines de fabrication automobiles.
Les hommes étant au front, ce sont principalement des étrangers et surtout des femmes qui furent employé chez « Citroën », tout comme chez Renault, Panhard-Levassor, ou Peugeot.
Là encore, le génie de Monsieur Citroën ce fit ressentir. En effet, la fabrication des obus étant particulièrement complexe, éreintant et surtout dangereux, notre héros va simplifier au maximum la tâche de ses ouvrières en fractionnant les différentes opérations à réaliser. Cette technique, directement issue du Fordisme sera complétée avec le chronométrage et la recherche de conditions de travail permettant d’accélérer la cadence et ceux dans des conditions un peut plus humaines.
La guerre avait lieu sur les champs de bataille (Verdun, le Chemin des Dames, Perthe-les-Urlus, la Marne), mais elle avait également lieu dans les usines. La bataille que menèrent ces nombreuses femmes sur les chaines d’assemblages fut en tout point exemplaire et décisif concernant l’issu du conflit.
Les grands vainqueurs du conflit furent bien sur nos valeureux soldats, qui pour beaucoup furent surnommés « les gueules cassés », ce fut également nos industriels qui tel André Citroën ou Louis Renault avec son char d’assauts permettront de prendre un tournant décisif dans un conflit qui semblait s’enlisé. La production de masse, d’obus tous aussi meurtrier les uns que les autres (on pensera notamment au Gaz Moutarde, à la Chloropicrine) fut prépondérante. Mais c’est aussi durant ce conflit que l’on vit apparaitre de nouvelles armes comme l’aéronef, le sous-marin et les premiers grands navires de guerre tel le porte-avions.
L’abnégation d’André Citroën et de nombreux industriels, le martyre des populations civiles, l’ultime sacrifice de milliers de soldats poussèrent les uns et les autres à dire que ce fut la « der des der ». Malheureusement, 30 ans plus tard, l’avènement du IIIème Reich enclencha un conflit tout aussi désastreux.
Je vous propose de vous retrouver la semaine prochaine pour la suite des aventures d’André Citroën. Nous évoquerons ici Citroën en tant que créateur de la marque automobile au deux chevrons.
3 jours mémorables
Nous souhaitons exprimer notre gratitude envers toutes les personnes mobilisées avec tant de passion lors du Centenaire de Citroën.
Deux mots pour définir les participants: générosité et engagement qui ont contribué à une réussite en équipe.
Sans vous, accomplir cette mission aurait été impossible.
Merci pour votre implication, votre créativité et votre participation.
Nous tenons également à remercier les gendarmes, les pompiers et la Croix Rouge pour leur engagement lors de ces trois jours.
Un grand merci à la société ELA CLEAN pour son efficacité et son engagement à maintenir la ville propre.
Afin de graver à jamais cet événement nous sommes à la recherche de photos, vous pouvez les déposer à l’accueil de la Mairie.
Informations aux Fertois
Notre commune va accueillir cet été un grand rassemblement international de collectionneurs de voitures anciennes à l’occasion du centenaire de la Marque Citroën.
Cette manifestation initiée par l’Association CELEBRATION CENTENAIRE CITROEN se déroulera les 19, 20 et 21 juillet 2019 dans le parc du château ainsi qu’aux bassins des Mousseuses et dans le centre de la commune. C’est une occasion exceptionnelle de faire connaître La Ferté-Vidame à plus de 50 000 collectionneurs et visiteurs venant de tous horizons.
Cet événement va nécessairement provoquer certaines perturbations au sein de la commune notamment en ce qui concerne la circulation et le stationnement.
Les habitants disposeront de laissez-passer pour eux-mêmes et leurs invités. Ces documents seront délivrés sur présentation d’un justificatif de domicile et du numéro d’immatriculation du ou des véhicules.
De plus, la Municipalité a négocié avec l’association pour chaque habitant de la commune une invitation gratuite valable pour une journée au choix. Ces invitations seront délivrées selon les mêmes modalités à compter du 5 juillet à l’Office du Tourisme du mardi au dimanche inclus de 10h à 12h30 et de 14h à 18 heures.
La dimension d’un tel événement justifie que les règles de sécurité des biens et des personnes soient pilotées à l’échelon de la Préfecture d’Eure-et-Loir. La Directrice de Cabinet de Madame la Préfète se propose de vous expliquer en détails les modalités et mesures mises en place. Le mardi 9 juillet à 18 heures à l’espace Socio-Culturel de La Ferté-Vidame.
Le « Rassemblement du Siècle Citroën Origins » sera un événement exceptionnel par son programme, son ampleur et ses retombées économiques. Cette rencontre mondiale aura un impact fort et durable sur votre activité commerciale.
« Célébration Centenaire Citroën » compte sur 10 000 participants et 64 000 visiteurs, répartis sur 3 jours. Cet anniversaire sera médiatisé : TV, radios et presse feront écho de ce rassemblement.
Deux espaces d’activités:
– La Rue Laborde, d’accès gratuit pour les piétons, réservée à la Foire artisanale des spécialités du Perche et des départements avoisinants. C’est une Foire aux produits locaux alimentaires ou autres spécialités qui alimenteront les participants et visiteurs. Les artisans, producteurs et confréries du pays de Perche et chartrain doivent s’inscrire auprès de la Mairie : mairie.caw@gmail.com avec le formulaire “Pre-inscription Foire artisanale” et le Règlement rue de Laborde
– Le Parc du Château, payant pour les visiteurs, est dédié aux professionnels de l’automobile et de la restauration rapide des collectionneurs qui doivent s’inscrire avec les formulaires “Pre-inscription Professionnels Pièces CCC”, “Pre-inscription Professionnels Restauration CCC” et “Pre-inscription Particulier Pièces CCC” auprès de : professionnels@citroencc.com
Pour des raisons de sécurité et de circulation sur le site, la préfecture nous invite à limiter nos déplacements et de laisser au maximum nos véhicules sur place. Nous pourrons utiliser les navettes mises à votre disposition tous les jours.
Le site sera vidé et gardienné la nuit sans possibilité de dormir au pied de votre étal.